C’est au cours d’une mini-conférence de presse au pays de la fraise et de la tomate, que nous avons rencontré pour vous l’adorable duo d’AaRON, composé de Simon (au chant) et Olivier (au piano et à la guitare). Ne surtout pas confondre avec le personnage de la Bible hébraïque. Attirés par le chèque (rires) et le festival, c’est leur première fois à Garorock.

M’inspirant de l’acronyme « Artificial animals Riding On Neverland » (to rid = chevaucher en anglais) et de la pochette du nouvel album « Birds in the storm » laissant voir un cheval sortant des flammes pour réaliser cette interview écourtée, le groupe nous livre en toute amitié leurs impressions voire un peu plus… On apprendra notamment qu’Olivier fait du break dance quand il se brosse les dents… Sans rancune ?

Carnets de Concerts : Votre rythme de vie actuellement, c’est plutôt le pas, le trot ou le galop ?
Simon : Le galop, un peu. Ouais, ça commence. En fait, c’est par vague. Voilà, en ce moment, ça commence par être un bon galop.

CdC : Vous en êtes où de la tournée ?
Simon : Début, milieu…
Olivier : Au milieu. On a fait une autre tournée cet hiver, en fait et puis là, on commence à attaquer les festivals. Voilà, c’est la deuxième, un peu plus « colonie de vacances ».

CdC : Dans vos choix de carrière, avez-vous toujours misé sur le bon cheval ?
Simon : Euh… oui.

CdC : Le compagnon de route ?
Simon : Oui. Enfin, si tu parles de nous deux (désignant Olivier), ben oui !
Olivier : On est un bon cheval !
Simon : Alors, « dans vos choix de carrière », déjà, je voudrais revenir là-dessus parce que je ne crois pas que ni toi ni moi n’ayons de plan de carrière. Je crois que c’est ça qui est joli aussi : c’est les accidents de la vie. Et en général, je sais que j’aime bien fonctionner à l’instinct même si ça va à l’encontre de toute chose réaliste ou sécurisante. Voilà, du moment que ça m’excite, j’y vais. Et je pense que c’est très important si tu as la possibilité de le faire, de ne pas avoir peur de prendre des risques. Je crois que quand on prend des grands risques, il peut nous arriver de belles choses aussi.

CdC : Et on préfère prendre des risques individuellement comme Lucky Luke ou alors comme Zorro, toujours flanqué de Bernardo ?
Simon : Lucky Luke n’est jamais seul. Tu connais Rantanplan ?! Et comment il s’appelle… Jolly Jumper ! Tiens, mon chien, il n’est pas là en ce moment mais j’en ai un. Hum… C’était quoi la question ?

CdC : Comment travaillez-vous ? C’est une aventure à deux ou en solo ?
Simon et Olivier (complices) : Les deux.
Olivier : Il ne faut pas s’oublier non plus mais ça dépend des cas.
Simon : Comme tout groupe, c’est un travail d’équipe. Après, on est tout seul toute sa vie… Voilà, c’est un plaisir aussi. Donc, on partage au maximum.

Cdc : Quel est votre cheval de bataille du moment ?
Simon : Arriver à avoir de la bonne vodka après le concert. Avec des fraises, ce serait bien ! Et ça, c’est une vraie mission, tu comprends, parce qu’il y a des vrais problèmes dans la vie. Des problèmes comme celui-ci.
Dans l’attente du concert du 6 juin à New York, le concert qu’AaRON nous a livré fut bon. Et dire qu’il y a quelques années, pour eux, les concerts étaient inimaginables… Surpris par leur succès, Simon ne pensait que c’était aussi « plaisant », pour être poli.

En bonus :
L’album du moment pour Simon : Cascadeur
Les albums du moment pour Olivier : James Black (pas Blunt !) et The Shoes

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